Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 5.djvu/236

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mettre en état d’en user de manière à ne pas perdre les choses éternelles. La prière finie, tout le monde se leva, et l’on s’embrassa avec cette tendresse dépouillée de tout sentiment terrestre qui porte les plus beaux fruits dans le jardin de Dieu.

« L’épouse de Walberg ne négligeait rien de ce qui pouvait contribuer à l’agrément des parens de son mari, et Walberg lui cédait ce soin avec cette reconnaissance mêlée d’orgueil qui nous fait éprouver plus de plaisir à voir ce que nous aimons répandre des bienfaits, que si nous les répandions nous-mêmes. Il aimait ses parens ; mais il était sûr que sa femme les aimait, parce qu’ils étaient à lui. Ses enfans s’étaient offerts