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que la fortune se présentât, il ne manquait jamais de faire la prière au sein de sa famille, fit un signal que ses enfans comprirent, et que l’on communiqua à voix basse aux vieux parens.

« Rendons grâce à Dieu, dit la vieille, en se mettant à genoux, à l’aide de ses petits-enfans.

« Rendons grâce à Dieu, répéta son époux, en s’efforçant de plier ses genoux roidis par l’âge et en ôtant son bonnet, tandis que Walberg, après avoir lu un ou deux chapitres dans une Bible allemande, prononça une prière improvisée, par laquelle il demandait à Dieu de remplir leurs cœurs de reconnaissance pour les biens temporels qu’il daignait leur accorder, et de les