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« Ils vous gênent, dit l’épouse de Walberg.

« Ils ne me gêneront pas long-temps, répondit la grand’mère avec un sourire expressif.

« Mon père, dit Walberg, ne trouvez-vous pas qu’Everard est bien grandi ?

« La dernière fois que je le vis, répondit le vieillard, il fallut me baisser pour l’embrasser ; maintenant ce serait son tour.

« Everard à ces mots s’élança dans les bras de son aïeul, qui s’ouvrirent pour le recevoir, et ses lèvres fraîches et roses se collèrent contre la barbe argentée du vieillard.

« Walberg ayant entendu sonner l’heure à laquelle, sous quelque aspect