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qui, sans cela, n’auraient offert que le triste aspect de la faiblesse et de la décadence.

« Une description détaillée de ce qui se passa pendant le repas, fera bien connaître les personnages. Walberg, très-sobre lui-même, pressa à plusieurs reprises son père de prendre plus de vin qu’il n’avait coutume d’en boire. Le vieillard le refusa avec douceur. Le fils ayant insisté, le père y consentit à la fin, plutôt pour faire plaisir à Walberg que pour sa propre satisfaction.

« Les plus jeunes d’entre les enfans caressaient leur grand’mère, avec la bruyante tendresse de leur âge. Leur mère leur en fit des reproches. Laissez-les faire, dit la bonne vieille.