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chose d’agréable dans leur physionomie, et il est probable que Vandyck ou Rembrandt eût préféré leurs figures à celles de leurs jeunes et aimables petits-enfans. Ils étaient bizarrement costumés à l’allemande. Le grand-père portait un pourpoint et un bonnet ; et la vieille grand’mère une fraise, une pièce d’estomac et une coiffe à longues barbes, sous laquelle on distinguait de rares cheveux blancs et des joues ridées. En attendant on voyait sur son visage ce froid sourire qui ressemble aux rayons du soleil quand il se couche en hiver. Ils n’entendaient pas fort distinctement les douces importunités de leur fils et de leur fille, qui les pressaient de manger du repas le plus abondant qu’ils eussent