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et pour ainsi dire à toutes les heures de la journée ; tout-à-coup l’arrivée de l’exprès apportant l’invitation que leur riche parent Guzman leur faisait de se rendre en Espagne, vint leur offrir la première aurore du bonheur et du repos. Toutes leurs peines furent oubliées, leurs soucis écartés, leurs dettes payées, et ils s’empressèrent de faire les préparatifs nécessaires pour leur voyage en Espagne.

« En arrivant à Séville, ils reçurent la visite d’un grave ecclésiastique qui leur apprit la résolution que Guzman avait prise, de ne jamais voir sa sœur, quoiqu’en même temps il fût décidé à lui fournir ainsi qu’à sa famille le moyen de vivre dans l’aisance, jusqu’à