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cours de l’Allemagne. La plus grande économie régnait dans leur ménage et ils espéraient qu’un jour les talens de leurs enfans contribueraient à augmenter leur aisance.

« Le fils aîné qui s’appelait Everard avait hérité des talens de son père. Les deux filles, Julie et Inès étaient aussi musiciennes, et indépendamment de cela elles brodaient dans la perfection. Le plus jeune, Maurice, était tour-à-tour le charme et le tourment de sa famille.

« Ils avaient lutté pendant plusieurs années contre des difficultés trop peu importantes pour pouvoir être détaillées ici, mais trop cruelles pour ne pas empoisonner la vie de ceux qui étaient destinés à les éprouver journellement,