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que Guzman eut fait son testament, sa santé et ses forces revinrent ; il commença à marcher dans sa chambre et à calculer dans combien de temps il pourrait avoir des nouvelles de sa famille.

« Quelques mois s’écoulèrent, et les prêtres profitèrent de cet intervalle pour tâcher de changer les vues de Guzman. Voyant qu’il leur était impossible d’y réussir, ils changèrent de batterie ; ils exigèrent du moins qu’il n’eût de communications avec cette famille hérétique que par leur entremise, et qu’il ne vît sa sœur ou ses enfans qu’en leur présence.

« Guzman eut d’autant moins de peine à se soumettre à cette condition,