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donné des médecins qui avaient été appelés en quelque sorte malgré lui.

« Dans le cours de sa maladie, soit que la voix de la nature se fît entendre à son cœur, soit qu’il jugeât qu’une sœur le soignerait mieux dans ses derniers momens que des domestiques avides et mercenaires ; soit enfin que son ressentiment s’affaiblît aux approches de la mort ; il est certain qu’il se souvint d’Inès et qu’il expédia à grands frais un exprès pour la partie de l’Allemagne où elle résidait, afin de l’inviter à revenir à la ville pour se réconcilier avec lui. En attendant, il adressa au ciel les prières les plus ferventes pour que sa vie pût être prolongée jusqu’à l’arrivée de sa sœur, et qu’il pût ren-