Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 5.djvu/210

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

murs étaient dépouillés, des poutres régnaient le long du plafond, et pour tout ameublement il y avait une table, auprès de laquelle don Francisco occupait un énorme fauteuil, et son compagnon un tabouret si bas, qu’il paraissait être assis à ses pieds. Sur la table était posée une lampe dont la lumière vacillant au vent qui gémissait à travers les nombreuses fentes de la porte, tombait alternativement sur la physionomie du lecteur qui ne pouvait s’empêcher de frissonner en lisant, et sur celle de son auditeur qui pâlissait en fixant son attention sur la relation qu’il écoutait. La tempête, qui s’élevait, ajoutait une nouvelle horreur à ses sensations. À chaque pause que faisait le lecteur par l’émo-