Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 5.djvu/209

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Don Francisco consentit à cette proposition, autant par curiosité que par l’ennui qu’il éprouvait d’être seul, ennui qui n’est jamais plus insupportable que dans une auberge et par un temps orageux. D’ailleurs le Seigneur Montillo l’avait quitté pour aller voir son père qui était souffrant et ne devait le rejoindre que dans les environs de Madrid. Il se rendit donc à son appartement et invita sa nouvelle connaissance à l’y suivre.

Les voilà donc placés dans la misérable salle d’une auberge espagnole, dont l’apparence, quoique triste et solitaire, convenait assez à l’histoire étrange et merveilleuse que l’un des deux interlocuteurs allait raconter à l’autre. Les