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encore par un désir indéfinissable de mettre un terme à ce voyage ténébreux et à ces craintes mystérieuses, au risque même de les voir plus que vérifiées, Isidora rassembla toutes ses forces et soutenue par Melmoth, elle commença à monter la colline sur laquelle la ruine était placée. Il y avait eu autrefois un sentier : mais il était obstrué de pierres, et des racines entrelacées des arbres qui en avaient fait jadis l’ornement.

À mesure qu’ils approchaient, l’édifice prenait une forme plus distincte et plus caractéristique : le cœur d’Isidora palpita moins vivement quand elle fut en état de distinguer le clocher, la flèche, les fenêtres en ogive et surtout les croix qui s’élevant au milieu des