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de fatigue ; arrêtez ! Où vais-je ? où me conduisez-vous ? »

« À la cérémonie nuptiale, » répondit Melmoth d’une voix basse et à peine articulée. Isidora ne put cependant découvrir si elle était rendue telle par l’émotion ou par la promptitude de leur marche.

Au bout de quelques instans, elle fut obligée de déclarer qu’il lui était impossible d’aller plus loin. Elle s’appuya sur son bras, épuisée et hors d’haleine.

« Laissez-moi me reposer, au nom de Dieu ! » dit-elle.

Melmoth ne répondit pas ; il s’arrêta cependant, et la soutint, sinon avec