Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 5.djvu/167

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ciliteraient aussi sa fuite en dépit des argus qui veillaient sur tous ses pas.

Il était près d’une heure du matin : c’était précisément l’instant où le père Jozé crut entendre le bruit dont il a été question ci-dessus, quand Melmoth, ayant paru sous la fenêtre d’Isidora, lui jeta une échelle de cordes ; il lui enseigna à voix basse le moyen de l’attacher ; après quoi il l’aida à descendre. Ils s’empressèrent de traverser le jardin, et au milieu des nouveaux sentimens que lui inspirait sa position, Isidora ne put s’empêcher de témoigner sa surprise de la facilité avec laquelle ils passèrent par la grille, d’ordinaire si bien fermée.

En sortant du jardin, ils se trouvèrent dans une campagne bien plus sau-