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CHAPITRE XXIX.



Cette nuit avait été celle fixée pour l’union d’Isidora et de Melmoth. Elle s’était retirée de bonne heure dans sa chambre, et placée devant sa fenêtre, elle commença à guetter son arrivée long-temps avant l’heure où elle pouvait s’attendre à le voir. On pourrait croire que, dans cette crise terrible de sa destinée, elle se sentirait agitée de mille émotions, et qu’une âme, aussi susceptible que la sienne, serait déchirée par la lutte : mais on serait dans l’erreur. Quand