Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 5.djvu/159

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cependant fort nette. À cette lumière, je découvris près de la porte, une figure dans laquelle mon œil, rendu plus perçant par mon effroi, reconnut la même femme qui s’était déjà offerte à moi, et qui, secouant le bras avec un geste mélancolique, prononça ces mots du ton le plus triste : Il est trop tard ! et disparut sur-le-champ. Accablé d’horreur à cette seconde vision, je retombai sur mon oreiller presque sans connaissance, et dans l’instant, j’entendis l’horloge sonner quatre heures. »

Comme dona Clara et l’ecclésiastique achevaient, pour la dixième fois, la lecture de cette lettre, l’horloge du château sonna effectivement quatre heures.