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toute l’importance qu’elles pouvaient avoir pour moi, formeront le sujet d’une de nos premières conversations à mon retour ; elles sont d’une nature si effrayante, que nous aurons peut-être besoin des conseils d’un savant ecclésiastique pour bien les comprendre et les sentir. Quoi qu’il en soit, après avoir entendu cette étrange conversation, dont je n’ose vous communiquer les détails par écrit, je me retirai dans ma chambre, rempli des plus tristes pensées, et m’étant assis dans mon fauteuil, je pris un livre, afin de chasser, s’il était possible, ces pensées avant de me coucher ; mais je n’y réussis point. Je ne tardai pas à sentir que je n’étais nullement disposé à la lecture ; et quoi-