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charmantes, les surpassait toutes par l’élégance de sa taille et sa marche noble, gracieuse et aisée. Elle ne cherchait point à attirer les regards ; mais les regards s’arrêtaient tous sur elle, sans pouvoir s’en détacher. En vain ses compagnes faisaient-elles usage de toutes les armes que leur fournissait la coquetterie pour fixer l’attention des cavaliers ; il y en avait une dont les armes n’étaient point artificielles : elles n’étaient formées que du contraste de ses attraits singuliers et simples, avec l’arrangement étudié des autres. Quand elle s’éventait, c’était vraiment pour se rafraîchir ; quand elle arrangeait son voile, c’était pour couvrir sa figure ; quand elle ajustait sa mantille, c’était