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nand, la puissante influence et les sermons perpétuels du père Jozé, dont la bonté cédait à son amour du pouvoir. Elle était continuellement obligée d’écouter les mêmes répétitions d’exhortations, de reproches et de menaces, ou de chercher un asile dans sa chambre, où elle passait des heures entières dans la solitude et dans les larmes. Les combats sans fin d’une personne, courageuse à la vérité, mais sans aucun pouvoir, contre tant d’individus, tous résolus de parvenir à leurs fins : ce conflit perpétuel contre des maux légers en particulier, mais insupportables en somme, abattit les forces d’Isidora, et elle versait des larmes amères en songeant aux concessions que l’on exigerait d’elle, quand elle aurait