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dans lesquelles elle se trouvait placée, devaient décider de sa conduite et non ses propres pensées ; enfin, que dans sa position, les forces morales ne suffisaient point pour s’opposer aux forces physiques.

Des esprits, plus portés à observer les variétés du cœur humain qu’à compâtir à sa peine, auraient pu trouver de l’intérêt à examiner la douleur inquiète d’Isidora, contrastée avec la froide et tranquille satisfaction de sa mère, qui passa toute cette journée à composer avec le père Jozé, une superbe lettre en réponse à celle de son mari.

L’indisposition d’Isidora lui servit d’excuse pour ne point reparaître chez sa mère. La nuit arriva enfin, cette nuit