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et comment j’échappai à leurs serres. Qu’il te suffise de savoir qu’ils virent mes manuscrits, et qu’ils ne purent les déchiffrer. Je jurai pour lors de ne jamais en donner la clef qu’à un Nazaréen qu’ils auraient poursuivi, comme moi, et je suppliai le Dieu d’Israël de m’en faire rencontrer un : ma prière a été exaucée, car je te vois ! »

En écoutant ce discours, une terreur inexplicable remplissait mon âme. Je regardais tantôt l’orateur flétri par l’âge, et tantôt la douloureuse tâche qu’il m’imposait. Ne suffisait-il donc pas de porter dans mon cœur cet horrible secret ? Fallait-il encore remuer les cendres d’autres infortunés pour les répandre au loin ? Je finis cependant par jeter