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solennelle et tremblante, « peut-être rencontrerai-je, au sein du bonheur, ceux que j’ai quittés dans la peine : toi, Zacharie, le fils de mes reins, et toi, Lia, l’épouse de mon cœur. (Ces dernières paroles s’adressaient à deux des squelettes placés dans la chambre.) Oui, dans la présence du Dieu de nos pères, les rachetés de Sion se rejoindront ; ils se rejoindront comme ceux qui ne doivent plus se séparer au siècle des siècles. »

À ces mots, il ferma les yeux, leva les mains, et parut absorbé dans une prière mentale. Sa douleur avait peut-être diminué mes préjugés ; il est certain qu’elle avait adouci mon cœur. Dans ce moment, je commençai à croire qu’il