Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Don Fernand, pourquoi ne nous avez-vous pas introduits plus tôt ? »

« Révérend père, » répondit le Juif en frémissant, « je n’ai qu’une domestique, la vieille Marie ; elle est âgée et sourde ; mon jeune fils est au lit, et j’étais moi-même occupé à remplir mes devoirs religieux. »

« Il paraît que vous les remplissez dans l’obscurité, » dit un autre officier en montrant du doigt les chandelles que le Juif s’empressait de rallumer.

— « Quand l’œil de Dieu est sur moi, très-révérend père, je ne suis jamais dans les ténèbres. »

« L’œil de Dieu est en effet sur vous, » reprit l’officier d’un ton grave et en s’as-