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maient un contraste remarquable avec les pauvres Hindous, à moitié nus, qui, assis par terre, achevaient un léger repas de riz cuit à l’eau. Immalie regardait les Turcs avec respect et plaisir, et commençait à penser qu’il pouvait y avoir quelque chose de bon dans la religion professée par des êtres d’un aspect aussi noble. Tout-à-coup elle les vit, avant d’entrer dans la mosquée, repousser avec mépris les Indiens, tranquilles et effrayés, et leur cracher à la figure. Ils les frappaient du plat de leurs sabres, et les traitaient de chiens d’idolâtres ; ils les maudissaient au nom de Dieu et du prophète.
Quoique Immalie ne pût pas entendre les mots qui accompagnaient cette