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sitent le lieu ; mais les degrés qui y conduisaient étaient brisés, et l’eau était stagnante. Les jeunes Indiennes en burent cependant quelques gouttes, en invoquant la déesse de l’île, après quoi elles s’approchèrent de la seule arcade qui restât entière. L’intérieur du temple avait été creusé dans le roc. On y voyait, comme dans l’île Éléphantine, des figures monstrueuses taillées en pierres, dont les unes étaient adhérentes au rocher, et les autres détachées.

Deux jeunes compagnes de l’Indienne, distinguées par leur courage, s’avancèrent en formant une espèce de danse irrégulière devant les ruines des anciens dieux, et invoquèrent la nouvelle habitante de l’île, pour qu’elle daignât être