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lesquels on descend à la fontaine d’un rajah, et ses yeux plus brillans qu’aucun de ceux qui se soient jamais cachés derrière la purdah brodée d’une Nawaub. Elle était plus majestueuse à ses yeux que la noire pagode de Juggernaut, et plus éclatante que le trident du temple de Mahadeva, quand il est éclairé des rayons de la lune. Il n’était pas étonnant que ces deux objets trouvassent une place dans ses vers, car il les distinguait l’un et l’autre sur la côte, tandis qu’il sillonnait une mer tranquille, sous le ciel serein d’une nuit du tropique. Il termina sa chanson en promettant à sa maîtresse, si elle agréait ses soupirs, de lui construire une cabane, à quatre pieds de terre, pour la