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vos efforts et de votre présence, tandis que je ne pourrais supporter cette présence qu’à l’aide de l’horrible intérêt que m’inspire votre discours. Continuez donc cette affreuse histoire ; passons cette longue et triste journée nous haïssant cordialement l’un l’autre : quand elle se sera écoulée, maudissons-nous, et ne nous voyons plus. »

Je m’étonnais, quoique sans doute ceux qui ont l’habitude de scruter le cœur humain n’y auraient rien trouvé de surprenant, je m’étonnais, dis-je, que plus ma position m’inspirait une férocité bien contraire à notre situation réciproque, et qui était sans doute l’effet du désespoir et de la faim, plus le respect de mon compagnon pour moi