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contre Dieu ; vous avez résisté à sa volonté, vous avez profané son sanctuaire et insulté son ministre. En son nom et dans le mien, je vous pardonne tout ce que vous avez fait. Jugez de la différence de nos systèmes par la différence de leurs effets sur nous. Vous insultez, vous diffamez, vous accusez ; je bénis et je pardonne. Mais j’abandonne une question que vous n’êtes pas maintenant en état de traiter, et je ne ferai plus usage que d’un seul argument. Si celui-là ne vous décide pas, je ne m’opposerai plus à vos désirs, je ne vous presserai plus de prostituer un sacrifice qui serait méprisé des hommes et dédaigné de Dieu. Je dis plus, je ferai ce qui dépendra de moi pour combler ces