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au ciel pour qu’il daignât toucher le cœur de mes parens et leur révéler quelque moyen de m’épargner le crime et le parjure d’une vocation forcée, sans se laisser entraîner eux-mêmes dans un crime, s’il se pouvait, plus grand et plus épouvantable encore. Il me quitta pour retourner auprès de mes parens et pour les pousser par son influence aux mesures les plus rigoureuses contre moi. Ses motifs pour une telle conduite étaient déjà suffisamment graves avant qu’il m’eût parlé. Leur force se trouva décuplée après son départ. Excité d’abord par sa conscience seule, maintenant son amour-propre s’y trouvait engagé, et je n’eus