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les imitai ; mais le supérieur, m’appelant par mon nom, dit tout haut : « Lève-toi, misérable, lève-toi et ne souille pas notre encens par ton haleine profane. » Je me levai tremblant et confus et me retirai en silence dans ma cellule où je restai jusqu’à ce qu’un religieux vînt m’avertir que l’avocat m’attendait au parloir.

Cette entrevue fut rendue tout-à-fait inutile par la présence du moine à qui le supérieur avait ordonné de rester avec nous, et que l’avocat n’avait pas le droit de renvoyer. Quand nous entrions dans des détails il nous interrompait en disant que son devoir ne lui permettait pas de laisser violer ainsi les règles du parloir. Quand je soutenais