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retour à Dublin. Il rejeta leurs offres avec politesse, mais avec fermeté. Ils firent donc seller leurs chevaux, serrèrent la main de leur pupille, partirent, et Melmoth resta seul.

Il passa toute cette journée dans des réflexions tristes et inquiètes. Il traversait la chambre de son oncle ; il approchait de la porte du cabinet et s’en éloignait aussitôt ; il regardait les nuages et écoutait le bruit du vent, comme s’ils eussent allégé au lieu d’augmenter le poids qui oppressait son âme. Vers le soir, enfin, il fit monter la vieille gouvernante de qui il espérait obtenir quelques éclaircissemens sur les circonstances extraordinaires dont il avait été témoin depuis son arrivée chez son on-