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accès de colère et de tristesse aussi singuliers qu’effrayans. Quoi qu’il en soit, il laissa son manuscrit dans les mains de la famille de Melmoth, dans l’idée peut-être que si l’ignorance de ses parens n’était pas feinte, eux ou leurs descendans seraient bien aises un jour d’apprendre le peu de détails qu’il était en état de leur donner sur son compte. Le manuscrit se terminait par ces mots :

« Je l’ai cherché partout. Le désir de le revoir encore une fois est devenu comme un feu qui me consume : c’est une condition nécessaire à mon existence. J’ai vainement visité l’Irlande, où l’on m’a dit qu’il avait pris naissance. Peut-être nous re-