Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/124

Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’expression de ses yeux était telle qu’on ne pouvait s’y méprendre ou l’oublier. Le cœur de Stanton palpita avec violence, un nuage couvrit ses yeux ; il éprouvait un malaise universel et inexplicable, accompagné d’une sueur froide qui découlait de tous ses pores ; tout enfin annonçait que

Avant qu’il se fût entièrement remis, une musique douce, solennelle, délicieuse, se fit entendre autour de lui, et se renforça graduellement, au point qu’elle semblait remplir toute la salle. Surpris, enchanté, il demanda aux personnes qui l’entouraient d’où pouvaient provenir ces sons divins. Les réponses qu’il reçut lui démontrèrent qu’on croyait son esprit égaré, et cette