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sans mouvement Il n’était plus.

 

Le corps fut transporté dans une autre pièce, et l’on ne s’aperçut du départ de l’Anglais que quand la société rentra dans la salle du festin. Elle veilla long-temps, et la conversation roula sur l’événement tragique et singulier dont elle avait été témoin. Tout-à-coup des cris d’horreur et de souffrance partirent de la chambre nuptiale où les mariés s’étaient retirés.

Tous les amis coururent à la porte : le père était à leur tête ; il entra le premier, et vit le jeune époux soutenant dans ses bras son épouse qui venait d’expirer.