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(Pendant la fin de sa phrase, elle s’est approchée de lui insensiblement en tremblant ; et quand il prononce son nom, elle jette un cri et tombe dans ses bras.)

Imogène.. oui, dans cet état de pâleur et de mort, tu peux être pressée contre ce cœur désolé…. c’est un lis fané sur une terre stérile…. Non…. non ! n’ouvre pas tes paupières ! c’est ainsi que je voudrois toujours te voir, pâle, évanouie, morte pour la nature entière, comme pour Bertram…. malédiction !.. détournons mes regards…. cette bouche décolorée et toujours charmante, ces bras languissans qui me pressent…. si je regardois davantage, je de viendrois peut-être humain !

Imogène. (revenant à elle, sortant de ses bras).

Sauve-toi, sauve-toi, tes ennemis et la mort sont ici…