Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/77

Cette page n’a pas encore été corrigée

(Imogène se retire effrayée) Tu ne partiras pas !

Imogène.

Je ne partirai pas ?… qui es-tu ?… parle !

Bertram.

Et dois-je parler encore ? .. Il y avoit autrefois une voix que tout le monde, excepté toi, pouvoit oublier ; et tout le monde, excepté toi, pouvoit être pardonné pour cet oubli…

Imogène.

Anéantie !…. les morts et les vivans m’épouvantent également… ô Dieu !… non….. non !… ces cheveux noirs, ce visage basané, ce regard farouche….. pourtant cette voix…. mais cela est impossible… il auroit prononcé mon nom.

Bertram.

Imogène !….