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d’une miséricorde qu’il ne peut inspirer, pour qui une parole de tendresse ou de pitié est un coup de poignard ; crois-moi, voilà ce qui passe toutes les douleurs. Oh, je ne saurois te peindre ma misère…..

(Elle pleure).
Clotilde.

Calmez-vous, Imogène… Essuyez vos larmes ! Votre époux arrivera bientôt ; qu’il ne vous trouve pas agitée par la fatale passion qui vous dévore….

Imogène.

Ô que la femme est misérable, à qui le doux son de ces paroles : votre époux reviendra bientôt, n’inspire pas du plaisir !

Clotilde.

Quelqu’un approche ; c’est un religieux du couvent de Saint-Anselme.