Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/176

Cette page n’a pas encore été corrigée
Imogène.

Le démon de la forêt l’a emporté. Il est monté sur un esprit de la nuit, dans le bois des sortiléges.

Le Prieur.

Son esprit est entouré de ténèbres. La dernière lueur s’est éteinte.

Le 2e. Religieux entre avec empressement.

Bertram, le prisonnier Bertram….

Le Prieur.

Silence ! tu la tueras. Hâtez-vous, Clotilde ! Mes frères, hâtez-vous, emportez-la dans ce triste asile. (Indiquant la caverne.) Je vois les flambeaux de la garde approcher, ils font éclater leurs lumières à travers l’ombrage épais de la forêt : emportez-la. Oh ! que ma foible vue subisse encore ces dernières horreurs !

(On transporte Imogène dans la caverne. Le Prieur la suit ; le dernier Religieux reste. Un Chevalier entre.)