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Épargnez-moi la torture de vos instances pieuses, épargnez mes paroles.

(Ils sortent.)


SCENE III.

Un bois épais. Une caverne au fond du théâtre ; des rochers plus haut. Imogène seule.
Imogène.

Si je pouvois dissiper le brouillard qui s’épaissit sur mon front…. si je pouvois détacher le lien brûlant qui me serre le cœur….. Est-ce le soir ou l’aurore ? je ne sais pas. Il y a un triste crépuscule qui s’étend sur tous les objets, qui les obscurcit, qui les confond, qui pèse sur mon ame ! (Elle vient du fond du théâtre en tremblant.) C’est la lune qui brille là, qui brille sans m’éclairer, l’onde qui coule