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ton fils tremblant dans tes bras adultères, et fais de lui l’objet du mépris public. Pauvre créature ! l’implacable ennemi de son père le plaint, et sa mère n’en a pas pitié ! Banni par ses égaux, et condamné à la honte, une pensée amère dévorera son cœur dans la solitude et dans l’opprobre… Il dira : « Ma mère étoit une misérable ! »

Imogène, tombant à genoux.

Je suis une misérable ; mais qui m’a rendue ce que je suis ? Je me prosterne devant toi, comme une épouse indigne, mais qui du moins ne mérite pas ta colère ! Bertram, prends pitié de moi !

Bertram.

Mon cœur est comme l’acier que je presse dans cette main….

Imogène, toujours à genoux.

Tu m’as jetée hors de la pureté de cet état de paix et d’honneur dont je jouissois