Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/126

Cette page n’a pas encore été corrigée
Imogène, se remettant.

Bien… bien…. Une douleur subite qui m’a oppressé le cœur.

Aldobrand.

Sais-tu pourquoi j’ai été oblige de prolonger notre séparation, et ce qui me forcera peut-être encore à m’éloigner de toi ?

Imogène cherchant à se rappeler.

N’étoit-ce pas la guerre ?

Aldobrand.

Oui, et la guerre la plus terrible, chère Imogène, puisqu’il s’agissoit de combattre nos compatriotes, qui sont devenus nos plus cruels ennemis. Tu connoissois Bertram le banni ? Mais, quoi ! son nom te fait pâlir, comme si la bande de ce chef féroce étoit déjà sous nos murailles….