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Clotilde.
Allez vous recueillir dans votre retraite solitaire ; là, personne n’osera vous importuner….
Imogène.
Mes pieds ne souilleront jamais cette retraite pure de mes jours passés ! Mais d’où vient ce bruit ?
Clotilde.
Hélas ! une épreuve cruelle vous attend. Voici le seigneur Aldobrand. Cachez votre délire, au nom du Ciel….
Imogène.
Mon délire, il est vrai ! celui de la honte et des remords !… Il vient… il vient avec l’empressement d’une tendresse qui m’assassine ! Ah !… les malédictions de l’autre s’accomplissent !