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de la parodie, des insultes grossières de la satire, les chefs-d’œuvre bizarres, mais imposans de Shakspeare, de Schiller, de Goëthe, de Dante surtout, le précurseur des siècles romantiques, et l’Homère des lettres chrétiennes. Malheureusement, on est tombé depuis peu dans une grossière erreur, en rapportant arbitrairement au genre romantique toutes les productions que le genre classique auroit désavouées ; de sorte que personne n’a pu abuser du privilége trop facile de violer les règles du goût, les convenances du style et les bienséances de la raison, sans gagner à cette faute heureuse le glorieux opprobre d’être classé parmi les romantiques sans distinction d’espèce. Des hommes très-éclairés, mais qui poussent la complaisance pour les décisions du maître jusqu’à ne voir dans Shakspeare qu’un écrivain monstrueux,