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Les écrits de philosophie se sont succédé, de 1792 è 1812, avec une grande rapidité. Je nommerai d’abord ceux où le jeune penseur suivait l’école de Fichte. Antiquissimi de primâ malorum humanorum origine philosophematis explicandi tentamen. Tubingue, 1792. (Thèse de philosophie religieuse sur le troisième chapitre de la Genèse, où se trouve le récit de la chute de l’homme, récit généralement considéré en Allemagne comme un mythe philosophique, et que les savants y examinent avec la même liberté que tout autre mythe de l’antiquité). — Sur l’idée de la théorie de la science, 1794. (La théorie de la science est une des créations de Fichte. Ce terme était alors fort à la mode). — Sur la possibilité d’une forme de la philosophie en général 1795. (Cet écrit est un de ceux où l’auteur convient de son accord avec Fichte, mais il considère cela comme une rencontre, et il réfute la théorie des idées de Reinhold, kantien assez célèbre). — Du moi considéré comme principe de la philosophie ou de la science absolue,