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ans, et ce ne fut que pour rétablir une santé fatiguée, que Schelling se rendit à Erlangen. »

On est heureux d’entendre s’expliquer d’une manière aussi positive, sur une des discussions les plus pénibles de sa vie, celui des deux, contemporains qui a survécu à son honorable adversaire, et qui, séparé aujourd’hui par un espace de quarante ans d’une querelle qui alors émut l’Allemagne d’ailleurs émue pour de plus grandes affaires, juge sans doute le Denkmal comme tout le monde.

M. de Schelling reprit à l’Académie d’Erlangen, après dix ans d’interruption, le cours de ses leçons philosophiques. Il y retrouva ces jouissances que donne l’enseignement et auxquelles le professeur ne renonce jamais sans regret. La vie de cabinet et les travaux d’administration n’avaient pu suffire à l’active intelligence de M. de Schelling, qui conserva le professorat depuis cette époque.

Erlangen était sa quatrième station, il devait bientôt prendre sa cinquième. En effet, à la