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t-elle aux nations voisines ? Trouvera-t-elle des sympathies parmi nous, qui paraissons suivre des tendances semblables aux siennes, ou bien la différence des mœurs et du génie des nations, celle des langues et des études, y sera-t-elle un obstacle ?

A tous ces égards, les uns craignent, les autres espèrent, d’autres sont indifférents. Réveiller les uns de l’indifférence, qui est pire que le sommeil et qui devient facilement la mort, et montrer aux autres ce qu’il convient de craindre et ce qu’il convient d’espérer : tel est le but de ce volume. Mais je tiens à le dire, et je le redirai tout à l’heure : C’est une simple esquisse que je présente sur la carrière philosophique de M. de Schelling, ce n’est pas un exposé complet de son enseignement.