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Allemagne, autour de Young-Stilling, et où se remarquait, après le grand duc régnant, dont il était l’ami, madame la baronne de Krudener, dont la vie eut des phases si diverses. J’ai lu les lettres de l’un et de l’autre de ces deux groupe », et j’ai trouvé dans les remarquables communications qui ont eu lieu entre eux, la correspondance qui répand le plus de jour sur celle de Saint-Martin : c’est celle de Young-Stilling et de Salzmann, qui est en ma possession.

Enfin, M. Taschereau a bien voulu, avec une rare courtoisie, mettre à ma disposition une copie du manuscrit autographe du Portrait, qu’il possède, et j’y ai puisé à pleines mains.

Mais si j’ai pu, grâces à ces secours, esquisser une biographie un peu complète d’un penseur éminent, il m’est toutefois arrivé souvent de rencontrer d’autant plus d’énigmes et d’obscurités nouvelles que je croyais avoir plus réussi à en dissiper d’anciennes. Si bien qu’aux plus vives expressions de ma reconnaissance pour les riches communications qu’on a bien voulu me faire, je dois joindre ici de plus vives supplications, à l’adresse de tous ceux qui ont quelques indications sur les personnages si nombreux et si considérables avec