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LE COMTE DE MONTHOLON

du génie par le général Championnet, commandant en chef l’Armée d’Italie. Le 18 mars 1800, il fut confirmé dans l’emploi d’adjoint de deuxième classe et, le 31 mai, promu lieutenant et détaché, comme aide de camp, près du général en chef Augereau, moyennant quoi, un an plus tard, le 3 novembre 1801, il passa capitaine. Il a dit que, détaché à l’Armée d’Allemagne, il avait fait la campagne de Hohenlinden et que, pour sa belle conduite, il fut honoré d’un sabre d’honneur. Nulle trace. Au contraire, à partir de l’an IX (1801), sa fortune militaire hésite. Il est réformé, avec traitement, le 22 décembre ; détaché près le ministre des Relations extérieures le 2 août 1802 (peut-être en Danemark, près de Macdonald) ; il rentre dans l’armée le 30 décembre, comme aide de camp du général Klein, de chez qui il revient, le 12 mai 1803, près de Macdonald. Après de tels services, il mérite, à coup sûr, d’être avancé, ce pourquoi son beau-père Sémonville réclame pour lui, du ministre de la Guerre, le 18 novembre 1804, le grade de lieutenant-colonel et un emploi au 4e régiment de dragons. « Le régiment avec lequel mon fils a eu l’honneur de servir a bien voulu lui conserver de l’intérêt et en attacher un réel à lui voir remplir ce grade. » Berthier, lié de vieille date avec Sémonville, propose à l’Empereur M. de Montholon, le recommandant en son nom et au nom de « M. Maret, ministre et secrétaire d’État, qui prend un intérêt particulier à l’avancement de cet officier, à la famille duquel il