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surées, mais qui faisait la besogne ? Gilbert Barbier, colon arrive en 1642, en était peut-être capable, puisqu’on a la preuve qu’il a pratiqué l’art de l’arpentage en 1679 (voir ci-après) ; cependant, nous croyons que ce fut plutôt M. de Maisonneuve, car notre fondateur semble avoir eu des connaissances très variées. Il administra la seigneurie, rendit la justice, commanda la garnison, rédigea les contrats, bref, il mit la main à tout dans son gouvernement. Étant officier supérieur, il pouvait avoir des notions de géométrie et d’arpentage et, dans ce cas, il n’a pas manqué l’occasion de s’en servir.

Quoi qu’il en soit, on ne trouve mention d’aucun arpenteur avant Basset, qui dut apprendre son art à Montréal.

1663-1696. — Bénigne Basset n’avait que dix-huit ans lorsqu’il arriva à Montréal, avec les Sulpiciens, en 1657. Néanmoins, cette même année, il succéda au notaire Jean de Saint-Père, tué par les Iroquois, au mois d’octobre.

Sachant l’orthographe, ayant une belle écriture, Basset se tira d’affaire. En plus de sa charge de tabellion, il fut greffier