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le greffier était présent à l’élection du syndic et en dressait un procès-verbal. Mais depuis que M. d’Ailleboust exerçait les fonctions de juge, il présidait en personne à l’assemblée, qu’on convoquait au son de la cloche, et s’y faisait accompagner par le procureur fiscal et par le greffier…

« Les élections de 1667 et de 1668… furent faites dans le hangar des habitants situé à la commune. Néanmoins, pour mettre sans doute plus d’appareil à cet acte important, l’élection se faisait quelquefois dans la salle du Séminaire (rue Saint-Paul), ou même dans la salle d’audience du château. » (Paillon, Histoire de la Colonie, III, p. 361).

Le même auteur veut nous concéder des syndics depuis 1644 à 1672, mais c’est une conjecture seulement. Il existait un syndic, à Montréal, en 1651 ; nous trouvons les noms de sept autres pour les années 1656 à 1672, et c’est tout.

Y en eut-il plus ? Personne n’en a fourni la preuve jusqu’à présent ; force est donc de se borner aux huit notices suivantes :


Jean de Saint-Père.

Né à Dormelles, en Gatinois (département de Seine-et-Marne), vers 1618, de Saint-Père semble être venu à Montréal en 1643 avec Louis d’Ailleboust, sieur de